Réfléchir

À chaque fois que le Carême démarre, je ne sais pas quoi faire : quelle action me permettra d’être plus en lien avec le Seigneur ? Comment avoir plus d’espaces de solitude, de prière, alors que je jongle déjà entre la famille et le travail ?

Mi-février, je lisais les premières pages d’un essai théologique et je me suis arrêtée là. J’ai pris le temps de comprendre, de réfléchir, de regarder la nature gelée, assise sur mon siège de TER. De ralentir, de continuer le changement de mon rapport au temps. Comment ? En lisant doucement, en priant, en habitant le silence, en quittant les écrans pendant mes trajets quotidiens. En somme, en faisant œuvre de sobriété.

Dans son livre, Il n’y a que les fous pour être sages, Raphaël Buyse, prêtre du diocèse de Lille, parle de la folie / sagesse du Seigneur. Cette sagesse inattendue : trait de l’esprit fait pour nous déplacer, toujours ailleurs et toujours juste. À la page 20, mon chemin de Carême a été frappé par ces mots :

« On dirait qu’Il [le Seigneur] se plaît à contester tout ce que l’homme porte au zénith. L’avoir, le savoir et le paraître lui semble vanité. Aller vers soi suffit. Même nu. Aller vers soi suffit parce qu’un Autre s’y trouve en résidence. »

Comme en écho, ces mots m’ont ouvert une porte. Besoin de temps, de lenteur, de moments pour digérer les éléments que je découvre sur moi-même ; besoin de rallonger mes prières, d’observer la nature ; besoin de plonger mes doigts dans la terre pour créer au lieu de consommer ; besoin d’avoir l’esprit libre pour pouvoir profiter d’un câlin ou d’une clémentine : est-ce une volonté de vivre autrement ? Est-ce mon zénith qui change ? Est-ce mon rapport au temps qui est bousculé pour aller vers plus d’équilibre ?

La sobriété au cœur du changement

Aujourd’hui, cette envie d’équilibre est très présente autour de moi. Elle se retrouve dans le débat public, dans le milieu chrétien, dans les associations écolos, auprès de mes proches et de mon travail. J’ai l’impression qu’elle touche effectivement cette notion de temps vécu autrement, avec du sens, avec de la conscience. Comme si c’était la réponse à un malaise de fond chez mes contemporains.

Une volonté de vivre et de consommer autrement. Une volonté de changement, au regard de la crise climatique, mais pas que : un mouvement profond et global. Ce choix d’équilibre, de modération et d’autrement fait écho à la notion de sobriété. J’ai alors effectué des recherches sur cette notion au cœur du changement sociétal et sur les engagements que nous sommes invités à vivre en tant que chrétiens, à l’heure de la crise climatique et du Carême. J’ai puisé dans les travaux et interviews de chercheurs concernés par les questions d’environnement, experts en théologie, en marketing, en philosophie, en politique et en sciences de l’éducation.

La sobriété, socle d’un engagement chrétien

Mes recherches ont démarré du côté d’un théologien, Loïc Lainé. Il explique, dans son article universitaire « Pour une éthique de la sobriété », que ce concept, que je croyais moderne, est en fait une vertu cardinale désuète. Elle a été revisitée par le Pape François dans son encyclique Laudato Si’.

En effet, cette lettre est un appel à une révolution culturelle. Elle condamne les insuffisances et dangers des solutions techniques et du libre marché, proposant de remettre la sobriété au goût du jour. Ancienne vertu essentielle des Grecs et ancrée dans la tradition chrétienne, la sobriété est le socle de cette révolution et la notion centrale d’un engagement chrétien.

J’ai compris que cette vertu se traduit par la mesure, l’ajustement, l’équilibre, le bien-être et par la modération choisie s’opposant au vice majeur de la démesure : l’hubris (le fait de ne s’imposer aucune limite en se confondant avec Dieu).

On peut la résumer comme ceci : elle propose de bien user sans abuser. Elle renvoie alors à la dimension de choix et s’oppose également à la pauvreté subie et à l’austérité imposée. Elle est tout le contraire d’une punition. Tout à fait comme la démarche de Carême, elle propose une maîtrise favorisant le bien-être. Cela libère de l’espace, apportant de l’épanouissement et de l’harmonie.

Inventer un nouveau style de vie…

La sobriété engage le respect de soi, des autres, de la nature et propose donc une nouvelle manière d’exister. L’enjeu n’est pas seulement de réduire une consommation, mais de rentrer dans une relation nouvelle à soi, aux autres, au monde et à Dieu, comme le souligne Loïc Lainé.

C’est la demande que fait le Pape dans son encyclique. Il invite à se convertir à cette vertu qui puise ses ressources dans notre spiritualité chrétienne. Il propose d’inventer un nouveau style de vie et un autre modèle de croissance. Loïc Lainé analyse ainsi Laudato Si’ :

« La spiritualité chrétienne propose une croissance par la sobriété, et une capacité de jouir avec peu. » (LS 122)

Pour ce théologien, la sobriété est inscrite dans la tradition des écritures saintes, dans la tradition éthique et la doctrine sociale de l’Église. Elle peut être pensée comme un des principes permanents de notre communauté. De plus, elle agit au cœur d’autres de nos grands principes, comme celui de dignité de la personne humaine, de bien commun, de destination des biens à l’option préférentielle des pauvres et de participation et de solidarité.

… une conversion éthique et spirituelle

Pour mieux comprendre comment notre spiritualité s’enracine concrètement dans la sobriété, j’ai interviewé Alexandre Poidatz, croyant et responsable de plaidoyer sur les enjeux de climat et d’inégalité pour l’ONG Oxfam. Il commence par m’explique ses engagements professionnels et personnels. Il me raconte comment sa foi a joué dans sa conversion matérielle, éthique et spirituelle :

« Laudato Si’ a été le ciment dans ma maison, cela m’a permis de tout lier. J’ai compris qu’en plus d’une révolution politique systémique et matérielle, il faut une transformation éthique individuelle de chacun par rapport à sa consommation, sa citoyenneté et par rapport aux autres citoyens. […] Le Pape affirme que la liberté ce n’est pas juste de consommer, d’avoir un pouvoir d’achat. C’est aussi des relations humaines bonnes, c’est des rencontres, c’est se balader dans la nature. C’est le sel de la vie.

J’ai compris que la sobriété est liée à l’authenticité et je trouve qu’il n’y a pas plus authentique que la figure de Jésus. Jésus est sobre, il se contente de peu matériellement et il accueille chaque être humain tel qu’il est. Il n’est pas à la recherche de pouvoir, il n’est pas à la recherche d’une croissance infinie, il voit le bonheur et l’intensité de la vie dans une rencontre, un regard, dans la beauté qui réside dans chaque être humain. C’est par la prière, par des lectures bibliques et d’encycliques, par le témoignage de la vie de Jésus que j’ai été touché et que j’ai commencé à intégrer une transformation éthique et spirituelle à mon engagement pour lutter contre la crise climatique. »

En effet, appuyé sur la tradition chrétienne à l’heure de la crise climatique, de la précarité grandissante et de la justice sociale balayée, le Pape appelle à changer nos modes de vie personnels et sociétaux. Il appelle aussi à une conversion éthique et spirituelle, tout cela basé sur démarche chrétienne qu’est la sobriété.

Je comprends petit à petit que la sobriété n’a rien de nouveau. Elle est au cœur de la foi et de l’espérance chrétienne depuis toujours. Mais aujourd’hui, elle a un goût d’urgence et de signe des temps afin de changer la logique du « toujours plus » vers une logique du « mieux pour tous ». L’appel étant lancé, je comprends que la question porte maintenant sur l’action.

Agir : la difficulté de la cohérence personnelle

Agir, j’en ai envie tous les jours. Rendre le monde meilleur est un de mes moteurs. Rééquilibrer mon temps, ma consommation, mon rapport aux autres et à Dieu, prendre soin de la planète, j’en crève d’envie. Je fais déjà de nombreuses choses, mais la réalité du quotidien me rattrape vite.

Parfois je culpabilise et je perds mon élan, car rien dans la société ne semble vouloir m’aider. Que ce soit en levant les yeux sur les panneaux publicitaires ou en prenant connaissance des lois prises sans passer par l’Assemblé… les entreprises qui emploient des enfants dans des mines pour nos téléphones ou mon travail qui prend tout mon espace mental… J’ai l’impression d’être à contre-courant d’une société qui se définit par sa croissance et sa consommation. Alors, comment faire pour être sobre de manière constante ?

Valérie Guillard, enseignante-chercheuse, explique que si une grande partie des Français approuve l’idée de la sobriété, pourtant très peu la pratique réellement. D’après une étude qu’elle a menée :

  • 10% des personnes pratiquent la sobriété volontairement
  • 44% ont des pratiques non sobres et aucune volonté de changer
  • 38% souhaitent changer mais n’ont aucune pratique sobre
  • 7% consomme peu mais ce n’est pas lié à une volonté de sobriété.

Aller vers plus de cohérence

Valérie Guillard montre également que les motivations de ces personnes sont peu liées aux enjeux écologiques. Elles sont plutôt liées à une souffrance associée au manque de sens et de temps vécu dans notre société actuelle. Cette spécialiste de la psychologie des consommateurs souligne :

« En l’occurrence, l’équation entre le temps et le sens est l’une des clés de la sobriété : beaucoup travailler pour gagner plus et consommer des choses dont on n’a pas besoin provoque bien souvent une perte de sens. Cette équation engage aussi la qualité des relations aux autres. »

Alors pourquoi si peu de conversion personnelle et sociétale, alors qu’il y a une proposition forte portée par Laudato Si’ et l’exigence environnementale ? Valérie Guillard distingue une graduation dans la sobriété, passant de démarches « faibles », comme l’économie circulaire, à des démarches « fortes ». Celles-ci consistent à « réduire sa consommation en se dépossédant, en n’achetant rien et en faisant avec ce que l’on a ». Cette distinction invite à une cohérence de plus en plus progressive et donc à des moments plus difficiles.

Trois grands freins à la sobriété

Ensuite, l’enseignante-chercheuse présente trois principaux freins à notre difficulté d’incarnation de la sobriété faible ou forte :

  • les normes personnelles ;
  • les normes sociétales ;
  • le manque d’infrastructures locales.

Les normes personnelles sont un obstacle car elles demandent une grande conversion personnelle. Ainsi, pour pouvoir tenir dans le temps ce choix de sobriété, il faut élargir notre volonté de transformation. Ce n’est pas seulement notre rapport à un modèle de consommation qui est invité à changer. Il faut aussi revisiter une grande partie de nos conceptions qui entraînent une structure du péché et choisir de manière nouvelle : la vie. Et cela prend du temps et demande de l’indulgence auprès de soi et des autres.

Autrement dit, la sobriété touche de nombreux aspects de nos vies et de nos sociétés. Elle donne de nouvelles lunettes pour tout percevoir. Souhaiter ce nouveau point de vue entraîne forcément une nouvelle redistribution des cartes dans le jeu de nos vies. Je me suis alors demandé quelles cartes doivent changer ou ont changé dans ma vie depuis que j’ai engagé ce chemin de sobriété.

L’ensemble des auteurs que j’ai lus sur le sujet rejoignent mes conclusions. Ils mettent en avant le changement de notre rapport à la consommation, au plaisir et au prix, mais également le rapport au temps, comme évoqué au début de l’article, à la liberté et aux limites.

Prenons un exemple. Valérie Guillard explique le changement du rapport au temps :

« Souvent, l’argument avancé pour ne pas se déplacer en transports en commun est que cela allonge la durée du trajet. Or, en quoi est-ce grave de mettre plus de temps ? Ce temps ne peut-il pas être mis à profit ? En l’occurrence, la sobriété implique de faire plus de choses par soi-même, donc de prendre plus de temps. […] qu’il s’agisse de produire, de partager, de se cultiver, de s’engager. C’est aussi choisir, donc renoncer – ce qui nous est particulièrement difficile – et accepter de faire plus lentement. […] Comment se réapproprier un temps de qualité ? Que faire du temps qui était jusqu’ici dédié à la consommation ? Comment ne plus avoir peur d’avoir du temps ? »

Alexandre Poidatz témoigne du bien-être gagné dans cette approche sobre du rapport au temps :

« Le système invite toujours à accélérer, là où ralentir le rythme est très important dans la sobriété. Je souffre beaucoup de l’accélération du temps. Lorsque je ralentis,  je me sens beaucoup plus aligné spirituellement et éthiquement. […] C’est très difficile, je lutte encore dessus et je me laisse emporter par la roue du hamster. Le confinement a été libérateur pour moi. Par exemple, quand je suis en vacances, je n’ai pas une injonction à devoir partir quelque part pour simplement ralentir. Me poser, prendre le temps de lire, écouter de la musique, cuisiner et prier : cela fait partie d’une forme de vie sobre et heureuse et qui vient presque en contradiction avec la vision actuelle du travail. J’essaie de ralentir le rythme partout : en vacances comme au travail. »

Ainsi, la sobriété est un but. C’est surtout le chemin d’une conversion personnelle vers plus d’équilibre dans plusieurs champs de notre vie. Au regard de cela, la sobriété ne se pense pas que de manière individuelle, elle invite à des actions à plus grandes échelles.

S’engager pour des changements à grandes échelles

Être citoyenne ou être chrétienne, parfois cela n’engage qu’une partie de ma vie. Comme si ma vie était segmentée. Cependant, quand je prends le temps de m’y pencher, je me rends compte que je ne le souhaite pas. J’ai envie de cohérence, d’être alignée le plus possible. Je souhaite être chrétienne et citoyenne dans tous les aspects de ma vie. Je souhaite que cela rayonne et soit central. Pourtant, parfois, je me sens bloquée. Comment faire pour agir pour plus de justice, pour plus d’incarnation, hors des urnes, hors de mes actes personnels ? Cela fera-t-il une différence ?

La sobriété invite à un mouvement interne de conversion global, proposant de remettre au cœur les valeurs chrétiennes et un engagement citoyen. Elle encourage également chacun à prendre sa place, à agir de son lieu pour participer à une conversion de la société. Seulement, cette conversion ne peut pas se faire seule et à petite échelle.

Alexandre Poidatz cite le rapport du cabinet de conseil Carbon 4. Celui-ci démontre que les actions individuelles ne suffisent pas pour répondre à la crise climatique :

« Si on était tous des superhéros des écogestes en France, cela nous permettrait uniquement de réduire d’un quart les  émissions de gaz à effets de serre. Le reste des actions appartient aux grosses structures telles que les entreprises et l’État. »

Mais comment agir sur l’État ou les institutions, au-delà de mon vote ? Il continue en m’expliquant :

« Il y a un partage de l’effort. Le niveau de responsabilité de pouvoir est différencié, donc l’effort doit être différencié. […] Chacun peut agir et peut demander à ceux qui ont le pouvoir de prendre des mesures. Imaginons que tu sois quelqu’un qui est en situation de précarité et qui n’a que quelques centaines d’euros sur son compte en banque. Changer de banque n’aura pas beaucoup d’impact, mais que les banques changent, ça c’est impactant ! En tant que citoyen, tu peux donc interpeller ton conseiller bancaire, demander à ta mairie quelle est sa banque et à ton député d’empêcher les banques de financer des projets « climaticides ». Chacun a une responsabilité. Chacun peut faire acte de citoyenneté, user de ce pouvoir gratuit. Ne pas être un consommateur passif, mais un citoyen engagé et actif.

En tant que chrétien, c’est à cela aussi que l’on est appelés. S’engager en faveur de l’intérêt général et pas que pour notre seule personne. C’est le rôle des ONG d’appeler à la mobilisation citoyenne et d’outiller des gens. En fonction du sujet sur lequel tu es sensible, tu peux aller voir le Secours catholique ou Oxfam ou Greenpeace, qui vont te proposer des leviers d’action pour mettre en place ta force citoyenne. Fondacio, de son côté, est une forme d’école qui invite chacun en fonction de son charisme à trouver quelle est sa voix. Cela  va justement nous inviter à passer d’une forme de passivité à une forme d’action, à nous aider à nous mettre en mouvement, à nous engager pour le monde, à la lumière de qui on est. »

De ce que je comprends, je peux donc agir pour le bien commun par le levier de la sobriété et en influençant les politiciens. En usant de mon pouvoir de citoyenne, dans une  cohérence avec ma foi. Cependant, les changements à grande échelle demandent aussi une adhésion sociétale autour d’un futur désirable. C’est ce que me le rappelle Alexandre Poidatz qui questionne l’attractivité du mot « sobriété ».

La sobriété, clé d’un futur désirable

Aujourd’hui, la sobriété est à contre-courant. Comment la rendre clé d’un futur désirable ? C’est une des questions posées à Frédéric Worms et Nathanaël Wallenhorst, lors du festival Et maintenant, organisé par Arte en 2022. Respectivement philosophe et spécialiste de l’environnement et de l’éducation, ils montrent que la notion dans l’imaginaire collectif de « plaisir » ou de « désir », pour permettre une bascule, doit être remplacée par une force équivalente. Ils proposent, en l’occurrence, le sentiment de justice et le bien-être.

Pour Frédéric Worms et Nathanaël Wallenhorst, la sobriété n’est pas l’ennemi du progrès. C’est une conciliation de tous les aspects du progrès. Celui-ci ne peut se réduire qu’à une dimension technique. Les questions du bien-être et de la justice doivent être intégrées pour imaginer un progrès désirable et ajusté. Ils affirment aussi que pour construire un futur désirable, nous devons avoir un langage commun appris dès l’enfance pour intégrer très tôt ces nouveaux rapports au monde et à la consommation.

Le duo évoque également l’importance des tissages et des réseaux portés par les territoires locaux. La sobriété peut être un moteur dans une vie locale : ouvrant un nouveau business modèle développant les services, produisant de l’emploi sur le marché du faire et des compétences. Aujourd’hui, ce marché est en extension et propose sans cesse de nouveaux liens.

Ce nouveau besoin d’imaginaire face aux grands enjeux de notre temps peut s’appuyer sur notre force individuelle, mais doit aussi s’incarner dans des mesures politiques, à la hauteur des responsabilités des institutions, des grandes entreprises et de l’État. Nous avons besoin, pour aller au bout de ce désir de sobriété, d’une volonté politique, d’une nouvelle proposition de valeur pour dépasser ce qui se vit actuellement : l’enrichissement personnel excessif, comme l’affirme Valérie Guillard. Et nous pouvons agir comme l’a démontré Alexandre Poidatz.

En conclusion…

Je comprends que la sobriété semble être la graine qui me permet d’enrichir et d’ancrer ma pensée autour de mon besoin d’équilibre, de mesure. Et aussi l’arbre sur lequel m’appuyer pour agir face à la situation globale et complexe d’un monde non pas qui change, mais d’un changement de monde. Je crois qu’il est vraiment possible en tant que chrétiens et citoyens de s’engager individuellement et collectivement pour que nous passions d’une société de consommation à une société de liens, en se nourrissant de la vertu cardinale qu’est la sobriété.

 


Amélie Treckels, jeune permanente, responsable de projets de formation et rédactrice.

« Convertie depuis peu, mon feu m’a poussée à rentrer dans la permanence pour déployer mon charisme. Sans cesse, j’ai à cœur d’œuvrer pour faire bouger les lignes du monde, pour plus de justice et de respect de la vie. Cela se traduit par un engagement fort à former et à éveiller chacun pour bâtir un monde plus humain et plus juste. Écrire des articles me permet de vous partager mes cheminements et ma compréhension du monde en tant que chrétienne. »

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